Cabu passe aux aveux

In-octavo de huit cahiers, collés sur un dos carré et fermés par une couverture souple. Hormis la couverture, tout est imprimé en noir et blanc. Coulant sur une colonne, le texte utilise l'italique pour afficher les propos de Jean-Paul Tibéri, ce qui est moins pensant et moins prétentieux que l'engraissement pratiqué généralement pour faire les livres d'entretiens. La mise en texte est sans éclat, pratiquant l'alinéa, y compris pour les paragraphes suivant les titres de chapitres. Le folio, du même corps que le texte courant, est centré en bas du pavé. Pas de rappel en haut de page du chapitre courant, pas plus d'ailleurs que de table des matières : le chapitrage peut passer inaperçu lors d'une première prise en main. Inutile donc d'espérer un index. L'ouvrage est fort illustré, y compris d'inédits, ce qui est très bien venu, mais le choix des illustrations ne semblent pas toujours accompagner le propos du texte. De surcroît, le soin apporté aux reproductions n'est pas optimal, et certaines réductions empêchent de bien discerner les légendes qui accompagnent les dessins humoristiques. Le trait a également tendance à s'empâter. L'édition de 2015 ne semble pas avoir changé en la matière. Les illustrations sont souvent sourcées, mais rarement datées.